Denise DESPLAN, sophrologue. Cabinet Sophro Immersions

Sophro Immersions 482 rue des mésanges, 77550 Moissy-Cramayel. Tel : 06 65 51 32 67

transition

Sophrologue/Archiviste, Archiviste/Sophrologue

Le 03/09/2024

Avatar zen2J’ai un profil sur les réseaux sociaux en tant que manager de l’information,

et un profil en tant que sophrologue.

Car j’ai décidé de “cumuler” deux métiers, celui d’archiviste et de sophrologue.

On parle communément de side-business, ou de side-project (“projet sur le côté”), je préfère le terme de slasheuse. Selon Indeed, un slasheur “désigne une personne en mesure d'exercer plusieurs activités professionnelles simultanément. Cet anglicisme vient du signe typographique slash, c'est-à-dire la barre oblique "/" utilisée pour séparer différents items”. C’est un terme qui me correspond bien.

Et j’ai eu la chance de faire une rencontre, spéciale, à 15 ans. Lors d’un carrefour des métiers, j’ai rencontré une archiviste : je me souviens encore de cet entretien passionnant, suivi d’une visite au sein du service d’archives municipales  l’été suivant. Puis j’entre au lycée et je continue à chercher ma voie.

Depuis mon enfance, j’aime bien l’histoire et je poursuis mes études dans ce domaine à la fac. Je comprends assez vite que je voudrais être au plus près des sources de l’histoire. Tout naturellement, l’idée de devenir archiviste apparaît à nouveau comme une évidence pour moi. J’aurais de belles opportunités dans ce métier et des. expériences multiples : des postes d’archiviste, chef de projet, gestionnaire de l’information, et de responsable de pôle archives. Préserver les documents d'un organisme requiert patience, persévérance et pédagogie. C'est un métier exigeant, dans une optique, entre autres, de conserver les documents pour la postérité. Transmettre est un enjeu, à ne jamais perdre de vue.

Arrive un point où j’ai le sentiment d’avoir fait le tour de mon métier. Je mène donc un bilan de compétences avec un psychologue du travail et le besoin de transmettre ressort dans ce bilan très fortement : je deviendrais ingénieur pédagogique. Je m'épanouis littéralement pendant ces études, intenses et enrichissantes, menées, là encore, en parallèle de mon poste d'archiviste. Quand j’ai mon master en 2019, je suis hésitante à l’idée de changer de métier, j’en perçois déjà les forces…et les inconvénients. Et je me rends compte que je n’ai pas du tout envie de choisir entre deux métiers. Je comprends donc que j’ai réalisé une sorte de transition : la formation m’a apporté des nouvelles compétences, un second souffle et je les utiliserais d’ailleurs dans mon métier d’archiviste. Manager/Archiviste/Chef de projet/Ingénieur pédagogique : voici comment je me considère en 2019.

La pandémie surgit. 

J’entends les souffrances engendrées par la pandémie chez la jeune génération, les problématiques de santé mentale. Je perçois que j’ai besoin d’un autre métier avec des impacts différents, plus concrets, auprès des jeunes. La relation d'aide m’interpelle. Je vais donc me former au métier de sophrologue. J’analyse également, pendant la formation de sophrologie, que j'utiliserai l’ensemble de mes compétences engrangées au fil des années. Le fil conducteur persiste : la transmission, cette fois-ci dans un nouveau domaine.

Manager/Archiviste/Chef de projet/Ingénieur pédagogique/Sophrologue, voici comment je me définis en 2024!

“Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends”. Nelson Mandela